mercredi 21 février 2018

Organisation du travail : le génie français aux ...USA



Le début de la standardisation et de la production de masse version US
Phase 1 : Contrôleur d'armes des Manufactures royales, Honoré Blanc (1736-1801) invente en 1777, cette boite de 41 gabarits pour contrôler la fabrication de plus de 200 fusils. 
Phase 2 : Les fabricants d'armes s'opposent pour cause de perte de leur savoir-faire.En effet la "noblesse" du travail des Compagnons devient "inutile".
Phase 3 : Thomas Jefferson (1743-1826), est nommé en 1785, Ambassadeur en France. S'intéressant à la mécanique, il demande à visiter les ateliers d'Honoré et l'usage des gabarits de contrôle. Il fait alors part du concept d'interchangeabilité à l'entrepreneur Eli Whitney (1765-1825). Ce dernier dés 1798 fabrique 10 000 fusils pour la jeune US Army. Dans les années 1800- 1825 le principe se répand dans l'industrie américaine.
Phase 4 : Ce sera le début des machines-outils et de l'organisation rationnelle de travail. Ce qui est considéré aujourd'hui comme l'un des fondements du développement industriel nord-américain puis mondial au XIX éme siècle. En 1911, l'ingénieur Frédérick W. Taylor (1856-1915) invente l'Organisation scientifique du travail. Ce qui permettra, par exemple, dés les années 1940, aux USA de fabriquer plus de 2 710 cargos "Liberty Ship" en au début 3 mois, à la fin 3 semaines !! 
En conclusion, ce n'est ni la première fois, ni la dernière que le génie français des idées part aux USA et devient une invention pratique très rentable. 

mercredi 7 février 2018

Réflexions thématiques n° 19 : de la tenue ...vestimentaire

Une étude de 2006 de l’Université de Princeton affirme :
« Un dixième de seconde suffit à se faire une opinion sur quelqu’un ». 


Avant même d'avoir dit le moindre mot, les managers sont jugés… sur leur look. Stricte, élégante, originale ou décontractée, votre tenue envoie un message implicite sur votre tempérament, votre façon d’être et votre style de leadership : charismatique, cool, expert, jupitérien peut-être ?

Bonne ou mauvaise, cette première impression se révèle décisive. Et le temps ne change rien à ce premier avis… sauf à l’accentuer encore ! 

C’est ce qu’on appelle l’effet de primauté, un biais cognitif qui incite à accorder spontanément plus d’importance à la première information reçue qu’à celles qui la suivent.

D’où la nécessité d’harmoniser ses vêtements avec l’impression qu’on veut donner. 
Or on choisit ses vêtements en fonction de ses goûts, donc de soi et pas de l'autre et de ce que l'on veut "projeter" au premier regard.

Un consultant, par exemple, devra faire honneur à son client mais aussi à l'Institution qu'il représente et l'image associée. Une question de respect eût égard à vos honoraires toujours trop cher et à votre apport, à votre autorité morale !!

Vous ne savez pas comment vous habiller : pour les hommes, une chemise blanche et une veste sombre, pour les femmes une harmonie à deux couleurs et pas plus, au risque de faire "arbre de Noël".

 Et toujours souriez, vous êtes un vendeur d'optimisme ...