dimanche 23 mars 2008

Poème de voyage : VENISSIMO 1997

Quittant Ferrovia un dimanche d’agosto,
Pour voguer prestement dans un vaporetto,

La magie des canaux et des maisons dans l’eau,
S’empara de nous deux, subito et presto.

Très vite sous le charme du divin Emilio,
Trompes l’œil, anges, murs peints et Canaletto.

Le besoin de rêver autour de San Marco
Nous poussa dans les « calli » d’un pas allegro.

Canal Grande, églises et autre palazzo,
Défilèrent sous nos yeux jusqu’au Rialto.

Ajoutons les verriers, ô douce Murano
Burano et sa table du « Da Romano ».

S’agissait-il d’un rêve, d’un paradisio
Uniquement Venise et son eldorado !

lundi 17 mars 2008

Poème de voyage : EGYPTE à NU 1995

De l’Egypte souvent entre nous il en fût,
Pour aller admirer les grandioses statues,
Les temples simbelliens aux multiples vertus,
Les pylônes obliques des pharaons imbus.

Puis le jour se leva et le Nil apparut,
Tel un film permanent, images révolues,
Ses felouques alanguies et ses eaux retenues,
Quelques noms prestigieux, superbes avenues.

Karnak, Louxor, Philae furent les bienvenues,
Saluons notre guide, hier encore inconnu,
Et ce groupe français pour un jour devenu,
Erudit puis complice et ô combien…repu

dimanche 9 mars 2008

Poème de voyage : CHINISSIME 1994

Réunis à Paris pour un voyage en Chine,
Par une Sibérie glacée nous l’atteignîmes.
Quel changement de monde au contact de Pékin.

Innombrables vélos dans le petit matin,
Vaste tombeau des Mings, Opéra et Palais,
Gigantesque muraille et son ancienneté.

Brièvement détournés par la Mandchourie,
Nous arrivâmes enfin dans cette Mongolie.
Steppe immense figée dans une solitude,
Accordants aux vivants peu de mansuétude.

Descendons plus au sud, vers les bouddhas de pierre,
Les pagodes de bois, les canyons séculaires,
Les trésors exhumés, les grottes imposantes,
Les villes plus chaudes beaucoup plus commerçantes.

Nous dûmes nous résoudre alors à arrêter,
Un périple superbe, finement organisé.

Remercions tous nos guides du pays du milieu,
De Shu la souriante à Dame Fu sévère,
D’Orna l’hésitante à Lumière programmée,
Sans oublier, bien sûr, notre Jade parfumée,
Petit lutin espiègle au cœur si grand ouvert.

Mais un tel résultat ne pouvait être atteint,
Sans vous tous, groupe uni, un tantinet coquin !